François, c'est à toi !
Et pourquoi pas François Hollande ? Puisque la lutte d'ego entre les présidentiables socialistes devient chaque jour plus insupportable aux militants de base que nous sommes, puisqu'aucun ne parvient à s'imposer, François Hollande peut représenter la solution pour toutes celles et tous ceux - et ils sont nombreux, quoiqu'on en dise - qui ne se reconnaissent pas dans le "ségolisme".
Depuis dix ans, François Hollande tient la maison socialiste. Depuis 2002, il a permis au PS de survivre, d'abord, puis de commencer à se reconstruire ensuite. Nul besoin ici de dresser la liste de ses qualités : il n'a rien, absolument rien, à envier à DSK ou Fabius qui croient toujours qu'ils susciteront un jour un début de commencement d'enthousiasme dans l'opinion.
On serait en Espagne, en Angleterre ou dans n'importe quel pays où la démocratie fonctionne normalement (et où l'on a compris qu'il n'y a rien à attendre des hommes et femmes providentiels...), il serait le leader incontesté de l'opposition et incarnerait naturellement l'alternance.
Alors vas-y François, fonce !